Nous ne savons pas encore si nous serons (à nouveau) légalement expulsables à partir du 6 novembre ou si le jugement sera rendu à une date ultérieure. La situation actuelle ne nous protège pas non plus contre la possibilité réaliste d’une expulsion illégale, sans parler du risque d’attaques et des provocations croissantes des forces de l’ordre depuis plusieurs jours. Il y a donc encore beaucoup à faire, tant pour nous sur place que pour vous qui souhaitez nous soutenir ! Nous souhaitons vous donner ci-dessous un bref aperçu (certainement incomplet) de la situation...
Phase 1 : l’occupation (où nous en sommes actuellement)
• Inscrivez-vous sur la liste d’alerte (signal) et restez informés de l’état actuel des choses sur bureburebure.info. Vous trouverez ici des infos à ce sujet ici : (https://bureburebure.info/events/event/fil-info-occupation-de-la-gare/)
• Aidez à maintenir l’occupation et à vous préparer à l’attaque à venir. Il y a beaucoup de choses auxquelles participer : gérer le quotidien en collectif, assurer les vigies, renforcer les défenses et bien plus encore... Le soutien émotionnel, la convivialité ou même votre simple présence sont des facteurs à ne pas sous-estimer.
• Il n’est pas certain que nous parvenions à déterminer à l’avance la date d’expulsion et à donner l’alerte à temps pour nous mobiliser au moment venu. Car outre une part de chance, cela dépend aussi fortement de nos capacités et du soutien que nous recevrons sur place.
• Si vous êtes déterminés à vous opposer à l’expulsion imminente, à la retarder, et, dans le meilleur des cas, à l’empêcher, alors c’est MAINTENANT le bon moment pour venir ici !
• Si vous ne pouvez pas venir, soutenez-nous depuis l’extérieur : informez et mobilisez vos copaines et camarades (par exemple, par des réunions d’information et des soirées de soutien, des ressources sont disponible, contactez nous). Augmentez la pression sur les responsables politiques et économiques (actions de solidarité). Préparez-vous à pouvoir réagir spontanément à une alerte d’expulsion !
Phase 2 : l’« évacuation »
• En cas d’attaque contre la gare, nous déclencherons l’alerte d’évacuation sur tous les canaux à notre disposition. Aidez-nous à diffuser cette information autant que possible et venez ici dès que possible !
• L’objectif est de rendre l’expulsion difficile et, dans le meilleur des cas, de l’empêcher. Que ce soit sur des barricades, par des blocages en hauteur ou des actions diverses, toute initiative visant à atteindre cet objectif est la bienvenue !
• Pendant la phase d’évacuation (et après), l’équipe juridique, des medics et une team écoute seront disponibles.
• Le lendemain de l’attaque, une réunion d’urgence sera organisée à Bure pour les personnes de la zone et de l’extérieur : 10h / BZL
• Nous partons du principe que la Gare sera à ce moment-là bouclée ou difficilement accessible, voire déjà évacuée. Dans ce cas, venez quand même ! Nous mettrons en place des points de rassemblement pour les personnes venant de l’extérieur. Il s’agit actuellement de l’Augustine (à Mandres) et de BZL (à Bure). Vous y recevrez des informations actualisées sur la situation et (dans la mesure de nos possibilités) une aide logistique. Si la Gare ne peut plus servir de lieu d’hébergement, nous essaierons de vous rediriger depuis les points de rassemblement vers différents lieux collectifs dans la zone.
Il est possible que l’évacuation s’accompagne d’attaques et blocages contre d’autres lieux collectifs. En cas d’urgence, préparez-vous à faire preuve d’une grande spontanéité et d’initiative en matière d’hébergement et de nourriture !
• Tant que la gare parvient a résister, les objectifs d’un soutien extérieur pourraient inclure, par exemple, les mesures suivantes :
◦ Ravitaillement des copaines sur zone.
◦ Blocage des infrastructures policières.
◦ Relais de nos communications .
◦ Soutien matériel et émotionnel aux personnes qui décident de quitter la gare avant l’évacuation proprement dite.
Phase 3 : la riposte
Outre le moment même de l’attaque, l’évacuation implique pour les flics une intervention intensive de plusieurs semaines : le site doit être « nettoyé au karcher », sécurisé et surveillé. Cela implique une logistique complexe (patrouilles, changements d’équipe, travaux de démolition, etc.). Pour nous aussi, la défense de la gare ne s’arrête pas avec la perte du lieu : transformons cette opération en cauchemar pour toutes les personnes impliquées.
Nous appelons à une réaction déterminée en cas d’expulsion ! Outre les actions décentralisées de solidarité et de colère adressées aux responsables de l’État nucléaire et à leurs larbins, nous voulons nous rassembler pour apporter ensemble une réponse appropriée à l’attaque contre notre mouvement.
Rendez-vous samedi, la semaine suivant l’évacuation, à 14h à Mandres-en-Barrois pour leur montrer que « Gare à la revanche » n’est pas qu’un simple jeu de mots amusant !
Rendons la vie infernale aux ennemis de la vie !
Hostilité éternelle au monstre nucléaire appelé CIGEO !
La gare vivra, la gare vaincra !
Réunion « Défendre la gare »
Groupe de travail Jour J



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