Après la forêt qui gronde à Loulle et Mont-Sur-Monnet, les pelouses jurassiennes se soulèvent quand RWE France (oui, oui, la filiale du géant européen de la lignite et du gaz) choisit le Jura pour imposer ses parcs photovoltaiques sur des pelouses sèches sous-paturées de la Petite Montagne.
Le dimanche 9 février prochain, on va montrer que ces milieux ne sont pas si dégradés, en tout cas tout à fait agradables, plutôt que de les laisser sacrifier au nom d’une fausse #transition énergétique - qui ne serait qu’un nouvel empilement de sources d’énergie au service du capital pour broyer le vivant.
Au moment où va s’ouvrir l’enquête publique, alors que la mairie n’a tenu aucun compte d’un sondage réalisé par le collectif auprès de tous les habitant⋅e⋅s (70% sont défavorables au projet) et a refusé au collectif l’accès aux documents du permis ou la moindre réunion publique, la mobilisation doit monter en puissance et des gestes doivent être posés pour sauvegarder ces terres communales.
Le collectif de Cressia/Pimorin, avec quelques Naturalistes DTR et les comités locaux jurassiens des Soulèvements de la terre vous invitent à découvrir les lieux, à y faire quelques gestes pour les rendre encore plus accueillants pour certaines espèces protégées, et ainsi repousser la colonisation par des saboteurs de climat plus soucieux de leur image que du maintien de l’habitabilité de notre monde.

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