Thème d’octobre et de novembre 2024 : Qui sont les situationnistes ?
Quel est l’influence des thèses de l’internationale situationniste, mouvement ayant existé officiellement de 1957 à 1972, sur notre vision contemporaine de l’art, de la révolution ou du travail ? Quels rôles ont joué les situationnistes pendant les événements de mai 1968 ? Que se cache-t-il derrière leurs théories du spectacle et de la dérive ?Si tu a besoin d’aide pour déchiffrer des textes de Guy Debord, ou que tu veux collectivement cracher sur la dictature de la marchandise, rejoins-nous pour discuter le mardi soir !
En novembre nous nous sommes lancé le défi de réaliser une petite brochure qui résumera (en détournant des planches de BD) ce qu’on a compris du mouvement situationniste, de ses idées et ses pratiques. Exercice pratique pour et par nous, nous ne nous imposons pas l’exigence de dire des choses nouvelles sur le sujet, ni d’être exactes ni d’être exhaustifves ! Si ça te fais d’un coup bien plus envie que les discussions théoriques, tu es lea bienvenue pour nous rejoindre maintenant même si tu n’a pas été présent⋅e pendant le mois d’octobre.
Chaque mois, nous choisissons ensemble un thème sur lequel nous souhaitons nous renseigner ou approfondir notre réflexion, qu’il soit sociétal, économique, politique, historique… (par exemple l’enfermement, le sexisme, l’urbanisme, les migrations, le spécisme, la Commune de Paris, etc.). Ensuite, à l’aide de plusieurs brochures et de textes qui peuvent servir de ressources à nos réflexions, et en progressant à partir de nos vécus, de nos questionnements et de nos sentiments par rapport au sujet abordé, nous essayons de :
Dénicher ensemble des pistes de réflexions et les suivre aussi loin qu’on en a envie ;
Créer, notamment à partir de conflits d’opinion, de nouvelles manières d’examiner des problématiques ;
Construire un savoir qui sera le nôtre, qu’on aura produit en commun ;
Avancer vers des idées concrètes pour reprendre notre autonomie.
Pour cela, nous essayons de créer un espace et des pratiques encourageant le respect et la bienveillance les un⋅e⋅s envers les autres, pour donner toutes les chances à différentes manières de s’exprimer ou de réfléchir et de prendre à nouveau l’habitude de parler en collectif.
L’envie derrière la création de ces moments de discussions est de se donner les moyens de comprendre le monde, quelles que soient nos compétences, savoirs et parcours de vie, pour pouvoir ensuite le transformer.
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