Article paru initialement sur Renversé.co
Au programme : trois jours de discussions, projections, infokiosque, concerts, théâtre, et bien sûr tatouages. Des artistes venu.exs de près et de loin pour graver leurs oeuvres dans votre peau, le tout à prix libre afin de récolter des fonds pour des organisations en lutte contre la prison au sens large. On vous invite à venir partager ces 4 jours ensemble pour discuter de la prison et ses contours, à Genève comme ailleurs.
Vendredi
Venez dès le vendredi pour réserver vos moments de tatouage, manger un morceau et écouter du bon rap : Renard, Nelio (4trième dimension) et Tardif1205+Junior !
Samedi
Tatouage en continu (10h-18h), repas midi et soir prix libre.
A 14h, discussion autour de l’injustice pénale, avec notamment les exemples de comparutions immédiates en France, avec l’autrice Ana Pitch’. A 16h, un atelier de Projet evasion sur leur livre Comment la police interroge et comment s’en défendre. A 18h30 on aura la pièce de théâtre Si nous pouvions nous serrer par Olive. On terminera par des concerts : Reverse Mountain, DK Dance, Noux et DJset Glitter Carnage.
Dimanche
Tatouage en continu (10h-18h), repas midi et soir prix libre.
A 14h, arpentage du livre Un peu de bon sens, que diable ! par le CRI. A 17h, discussion autour de la justice transformative avec Justine, doctorante à l’UNIL. On terminera avec un court métrage surprise, et le documentaire Mitard, l’angle mort, qui parle des personnes suicidées en quartier disciplinaire.
Lundi
Tatouage en continu (10h-18h), repas de midi (pas le soir) prix libre.
A 14h, présentation et discussion autour de la brochure Parole de révoltés (brochure en pièce-jointe !), et on terminera à 16h avec un court métrage et la projection du docu-fiction Enfermés vivants, qui retrace le vécu de deux ex-taulards en France.
On se réjouit de vous voir !
“ Le système pénal et carcéral est structuré par des logiques de classe, racistes, sexistes. Celles-ci constituent la base même de ce système, et lui permettent de continuer à exister. En effet, la justice répressive, symbolisée et matérialisée par l’enfermement, est présentée comme une mesure incontournable et nécessaire. L’enfermement, tout comme le système pénal en général, est un choix politique qui s’inscrit dans un système inégalitaire qui reproduit ces logiques. Actuellement, les politiques pénales ciblent particulièrement les personnes non-blanches, les personnes pauvres et les personnes sans statut légal.”
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