Pas un jour ne se passe sans que le seuil de la scops ne soit franchi par au moins une paire de pied. De la chorale du lundi soir aux dragshow et concerts du week-end, le local accueille des activités toujours plus nombreuses. Des permanences du café-friperie sont désormais assurées les mardis, les mercredis, les vendredis et deux samedis par mois. Entre jeux de société, projections de films anti-impérialistes et impro musicales, le dimanche (jour de messe et d’ennui) accueille également son lot d’activités. Impossible en fait d’accorder une ligne à tout ce qui peuple l’agenda du local [https://www.scops.casa/agenda/].
Et toute cette vie, ça laisse des traces sur le sol, un peu de vaisselle au fond de l’évier, des caves en bordel, une friperie sens dessus-dessous… Le travail qui permet à la scops de rester agréable repose sur quelques personnes qui s’épuisent dans de longues sessions de serpillière en solitaire.
On est donc plusieurs scopsien⋅nes à proposer de se réunir tous les premiers dimanche du mois à partir de 15h pour prendre soin collectivement, avec du son et des petits gâteaux, de ce local qu’on aime et sans lequel la ville serait un peu plus grise encore. Tout le monde le sait : le fascisme est aux portes du pouvoir et ses idées gangrènent la société. Disposer de lieux autogérés et non-commerciaux où se rencontrer, imaginer un monde sans dominations et hiérarchies, mais aussi faire vivre ici et maintenant la solidarité et l’entraide en partageant récupérations d’invendus, savoirs faire et bons moments, tout ça sans dépendre des subventions de l’État, paraît de plus en plus nécessaire.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info