4 réalisatrices ont filmé 4 bouts de notre société qu’elles
souhaitaient mettre en lumière. La ZAD de Saclay pour lutter contre
le béton dans les champs, les éboueurs et éboueuses qui nettoient les manifs
parisiennes, le travail de la justice dans l’affaire Estelle Mouzin et
celle que l’on rend aux enfants disparu-e-s et enfin les taches de sang
menstruel, ce qu’elles produisent sur celles et ceux qui les portent.
Soirée à prix libre incluant la gratuité
Le détail des films :
*Fin de cortège de Maryam Pougetoux (2023),
Vous êtes vous déjà demandé ce qu’il se passe à l’arrière du
cortège d’une manifestation ? À Paris, pendant que les slogans sont
scandés à l’avant, le ballet des éboueurs et éboueuses commence à l’arrière.
Un film qui met en avant l’invisible présence de Philippe, Mario et
des autres qui ont pour mission de remettre en ordre ce chaos social.
*Des yeux qui ne voient plus de Garance Rochoux (2024),
C’est un essai, une première fois en sociologie filmique. 14 minutes
et quarante secondes pour essayer de comprendre ce qu’il reste
d’Estelle Mouzin, de la justice qu’on rend aux enfants disparu-e-s. Des
quartiers résidentiels, des arbres, le banal et le quotidien frappés
par l’impassible.
J’ai passé les trois dernières années à me demander ce que veut
dire « rendre justice ». Comment clore un dossier quand il n’y a pas
de corps, plus de victimes ?
Que reste-il d’Estelle Mouzin, de tous les enfants que nous n’avons
pas retrouvé-e-s ?
*Ecoulements de Katia Da Ressurreicao (2023),
Le sang menstruel marque les corps, au-delà des taches qu’il trace à
chaque écoulement. La honte d’être marqué·e par le sang menstruel
est une transmission de non-dits, une transmission qui s’exerce dans
le silence. Ce film se présente comme un chœur de voix qui la
transportent, et la transforment.
*Il nous reste la joie de Juliette Sera Bernard (2023),
Sur le Plateau de Saclay se dessine l’avenir de la Métropole. La
ligne 18 du métro Grand Paris Express traverse ses champs, ravage ses
terres. Face à ce chantier titanesque, des cabanes de joyeuses
zadistes tentent de faire barrage à l’État, jusqu’à leur
destruction.
18 janvier 2024, 18h30 chez SCOPS : 12 rue des frères Mercier à
Besançon
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